LVTiC x 4L Trophy – Fin de l’épreuve et Marrakech

Découvrez la fin de l’épreuve et Marrakech en cliquant sur : 4L Trophy 2023 – Fin épreuve marathon et Marakesh

Vendredi 24 février – Jour 2 de l’épreuve marathon

Dernier réveil au milieu de nulle part et c’est le grand départ pour Marrakech ! Petit déjeuner face au lever de soleil et c’est reparti pour les 5 derniers kilomètres de pistes avec la ligne d’arrivée de Tazarine où nous attendent les belges avec leur châssis fraîchement soudé.
Alors qu’on s’apprêtait à les retrouver, nouveau coup dur pour l’équipage féminin au premier kilomètre de la journée. Le cardan est cassé et étant donné qu’elles ont un modèle de 1972, personne n’a la pièce en stock et les voilà contraintes de passer deux heures de plus au point méca.
Au pôle méca, nous décidons d’attendre les nouvelles des belges et des filles mais les bretons décident de continuer seuls. Après une heure d’attente, nos camarades belges de toujours sont prêts et les filles ont une solution pour repartir.
Il reste 9 heures de route et donc nous ne perdons pas de temps et nous lançons à l’assaut des montagnes où les plateaux magnifiques s’enchaînent ! En une journée, nous passons de plateaux arides à tempête de vent et de pluie/neige au sommet du col de Tishka avant de redescendre vers Marrakech.
Après une seule pause déjeunée au bord d’une rivière boueuse, un arrêt pour le plein et 6 heures de conduite par tous les temps, nous arrivons au circuit automobile de Marrakech où une haie d’honneur nous attend pour franchir la dernière ligne d’arrivée de ce périple. Nous recevons notre médaille de bois et surtout le nom de notre hôtel pour une douche bien méritée. Le buffet du soir était aussi un régal ! Bref, une bien belle dernière journée de route tous ensemble qui se conclut par une soirée tranquille à l’hôtel avec les Tocardes en Vadrouille.

Samedi 25 février – Jour de repos à Marrakech

Après une nouvelle courte nuit mais cette fois bien confortable dans un bon lit douillet, nous nous lançons avec trois équipages à la découverte de cette grande ville marocaine. Premier arrêt obligatoire : la médina et son gigantesque souk. Nous avons notre stratégie pour négocier ; nous avons été bien préparés tout au long du voyage ! Après seulement 20 minutes, nous voilà en djellaba en laine sous 20 degrés, ce qui amuse bien les passants.
Pendant 3 heures de déambulation et négociations intenses, nous nous portons acquéreurs de thé, babouches, d’un kit pour le thé… Fatigant tout ça et donc nous nous posons sur un rooftop pour déguster un excellent meshui dont la pièce a été choisie par Gautier, cuisiné au four traditionnel ! Un vrai régal sur le toit de la Médina.
L’après-midi a été ponctuée par la visite du Palais de Bahia où tous les touristes voulaient nous prendre en photo tellement nous nous fondions dans le cadre, des balades dans les ruelles et enfin un dernier thé marocain dès que les belges et les sagimas nous ont rejoints !
Puis est venu l’heure de se préparer pour la fameuse cérémonie de clôture ! Un cadre incroyable du nom de « Chez Ali » avec des danseurs, des musiciens et 2500 trophystes bouillants !
Concernant le classement, nous avons fini à une triste 946ème place à cause de pénalités bêtes et surtout à cause de nos pauses snowboard tracté où l’on tournait en rond. Mais pour nous l’essentiel était ailleurs ! Il s’agissait de toujours chercher les passages techniques !
Enfin nous sommes passés à table où un dernier tajin en entrée et couscous en plat nous attendait. L’équipe marathon était au complet une dernière fois ! Ils vont nous manquer ces loustics là !
Puis après un show local constitué d’acrobaties à cheval, de danses marocaines, feux d’artifices, la soirée s’est accélérée avec les platines du DJ de NRJ jusqu’à 4h du matin. Une soirée mémorable avec tant d’équipages que nous sommes tristes de quitter…

Dimanche 26 février – Liaison et bateau

Accrochez-vous bien ! Nouveau record de la nuit la plus courte ! Réveil 6h45 pour pouvoir avaler un petit déjeuner en vitesse et surtout avaler les 7 heures de route qui nous séparait de Tanger. L’un conduit, l’autre dort, matinée passionnante. Mais voilà que le port se dévoile et à notre grand bonheur nous pouvons embarquer directement sur le bateau de 15h à la place de celui de 21 heures ! Les 50 équipages les plus matinaux et rapides sont avec nous ! Le Mac Do a emporté comme seule pause le matin, nous pouvons enfin nous poser sur le bateau et admirer une dernière fois les terres africaines où tant de choses se sont passées !
Mais à peine de retour sur le sol européen et les contrôles espagnoles effectués, il est déjà temps de se remettre à rouler ! C’est à nouveau plus de 600 kilomètres qui nous attendent, cette fois de nuit ! Notre résistance à la fatigue est mise à rude épreuve. Des sessions sieste puis conduite de 2h s’enchaînent avec une pause pour un merveilleux kébab dans un village aux alentours de Grenade. Enfin, à 3 heures du matin nous arrivons à notre hôtel dans la banlieue d’Alicante à moins de 5 kilomètres de l’aéroport. Une bonne douche et puis c’est parti pour 5 heures de sommeil plus que bien méritée.
Au total pas moins de 1250 kilomètres ont été parcourus en voiture aujourd’hui sans compter la liaison en bateau ! Record battu ! Dundy est toujours en pleine forme même si le vent de face la freine parfois beaucoup (50 km/h en côte).

Lundi 27 février – Alicante – Barcelone

Réveil à 8 heures, encore une fois beaucoup trop tôt au vu des journées que nous venons d’enchaîner puis départ direction l’aéroport. Et là c’est la séparation de l’équipage : Gautier troque Dundy contre un avion laissant Christian avec le bolide !
L’avion se passe sans encombre et quand Gautier arrive à Lausanne, je suis à moins de 100 kilomètres de Barcelone. Une pause près de la Méditerranée, une autre pour faire la sieste sur l’autoroute et puis roule ! Je suis arrivé sous les coups de 16h à Barcelone où je suis bien accueilli ! Ce soir c’est dodo pour Dundy et Christian !